Reportage télévisé sur l’affaire de Trans-en-provence (témoin direct + traces au sol + analyses végétales) avec notamment l’interview du témoin Renato Nicolai et du biologiste chercheur à l’INRA Michel Bounias (aujourd’hui décédés). Le Dr Bounias effectua des analyses sur des échantillons de luzernes prélevés sur le site, démontrant de profondes modifications biochimiques survenues dans les végétaux, fortement corrélées avec la distance au point d’atterrissage. Ces modifications perdurèrent de nombreux mois avant que les végétaux retrouvent une physiologie normale.
Les travaux de Michel Bounias sur ce cas ont été publiés dans la note technique n°16 du GEPAN datée du 1er mars 1983, intitulée “Analyse d’une trace”.
Spécialiste des traumatismes végétaux dus à l’exposition aux rayonnements radioactifs, le Dr Bounias suggéra qu’un puissant rayonnement électromagnétique soit à l’origine du phénomène. Michel Bounias démarcha à l’époque auprès du GEPAN afin de monter une expérience dont le but était de savoir si ce phénomène pouvait être reproduit en laboratoire à l’aide de micro-ondes pulsées en basse fréquence.Réponse du GEPAN : “C’est impossible car vous ne faites pas partie du CNES”…
Si cette hypothèse avait été testée et corroborée, elle serait venue en appui direct à l’hypothèse matérielle véhiculaire des ovnis1 car les micro-ondes n’existent pas dans la nature.
Voici l’allure typique des résultats d’analyse, extraits de la note GEPAN n°16 :
On notera une chose : les prélèvements ont été effectués in situ par les gendarmes dans une seule direction, le long de la restanque. On ne saura jamais quelles pouvaient être les valeurs des paramètres des luzernes situées dans une autre direction. Voir schéma :
1Les micro-ondes pulsées (rayonnement électromagnétique à haute fréquence, HF) est en effet l’un des moyens principaux envisagés pour ioniser l’air environnant un aéronef à propulsion MHD.