Dans l’article du 7 mai 2018, le Docteur Selden, membre de notre équipe, montre que ce serait une erreur de ne pas tenir compte des effets psychologiques dû aux phénomènes ovni. En effet, la grande majorité des cas d’observation d’ovnis reposent uniquement sur des témoignages.
Même si les témoins sont irréprochables, ils sont affectés par l’étrangeté du phénomène, ce qui implique qu’ils ne réagissent pas obligatoirement de manière rationnelle, ce qui explique aussi en partie pourquoi ce type d’événement ne peut pas être considéré par la communauté scientifique en général puisque le témoignage ne repose que sur la valeur du témoin.
La réalité matérielle du phénomène OVNI a été mise en évidence par de nombreuses observations visuelles, photographiques et par confirmation radar, traces physiques et biologiques au sol.
Mais, bien qu’il existe de nombreuses photos et vidéo, pas toujours hélas, de bonne qualité, elles n’apportent toutefois que peu d’informations supplémentaires sur la nature du phénomène.
Ces phénomènes se présentant régulièrement sous l’apparence de lumières nocturnes, on comprend d’emblée l’importance de réaliser une image spectrale, lors d’une observation fortuite par l’utilisation de la spectroscopie.
La spectroscopie est une technique observationnelle bien connue des astronomes, des chimistes et des physiciens en général, depuis des décennies. Elle a permis de mettre en évidence l’expansion cosmologique (loi de Hubble), de mesurer les vitesses des corps célestes, la composition chimique, la température des étoiles, ainsi que des grandeurs physiques telles que champs magnétiques ou électriques.
Avec l’avènement des smartphones, tous équipés de capteurs photos de grandes qualités et moyennant un modeste investissement de l’ordre de quelques euro, cette possibilité est à la portée de tout un chacun un peu de théorie et de pratique.
Mais ceci signifie également que la solution de distribuer des réseaux de diffraction, montés ou non sur téléphone portable ou autre appareil photo ou caméra n’est pas fiable, non à cause de cette technique, mais bien à cause du facteur humain comme nous venons de l’expliquer.
Cette technique ne sera donc pas un gage de réussite, puisque comme le cerveau du témoin sera affecté au moment de l’observation, il n’aura donc pas forcément le réflexe de simplement sortir son téléphone de sa poche.
Et encore faudrait-il qu’il puisse le faire dans de bonnes conditions : Distance, luminosité, réglage etc…
Paradoxalement, cette technique permettrait d’avoir une preuve quasi irréfutable de l’existence d’une intrusion extraterrestre dans notre environnement, le “saint Graal des ufologues”, “LA preuve” car autant il est possible numériquement de truquer des photos ou des films, comme on en voit régulièrement à profusion sur le net, autant il est très difficile de falsifier un spectre. On saurait de “quoi ” et “en quoi” est fait l’objet et ceci apporterait aussi un début de réponse au “comment “.
Ufo-science tente depuis 10 ans maintenant de faire la promotion de cette technique en distribuant gratuitement des réseaux de diffraction, mais le bilan est sans appel : en 10 ans nous en avons distribués environ 4500, trop peu pour avoir statistiquement un cliché exploitable.
Même avec la miniaturisation du système en l’intégrant de façon aux téléphones portables, l’engouement du public n’est pas là, la demande est pratiquement inexistante et il faudrait des millions de gens équipés pour pouvoir espérer un cliché, un seul !
Les principales raisons de se désintérêt, sont pour nous les suivantes :
Il faudrait une couverture médiatique, nationale, voire internationale, mais les médias sont difficilement accessibles. Même si c’était le cas et même avec internet, ça ne prend pas.
L’autre raison est pédagogique, car cette technique engendre les contraintes suivantes :
Une fois la photo prise, il faudra analyser le spectre, ce qui demande certaines compétences scientifiques comme la calibration de l’appareil, l’utilisation d’un logiciel dédié, des analyses et interprétations possibles, or ceci n’est pas à la portée de tous et nécessite un minimum de connaissance scientifique, que la plupart des gens, trouvent trop compliqué.
Bref souvent ce que recherchent les gens, c’est du “rêve” et des histoires, le sujet ovnis les fait rêver, alors que le mot “spectre” les fait fuir. Ce qu’ils veulent c’est une bonne histoire de RR3.
Alors, comment s’affranchir alors de tous ces facteurs humains ?
Une autre tentative que nous avons lancé d’utiliser des stations automatiques, fonctionnant 24h/24.
Ces stations, équipées d’une caméra avec un objectif fish-eyes, c’est-à-dire qui peut scruter le ciel avec un angle de 360°, permet de couvrir une portion importante et diminue la nécessité d’un nombre conséquent de porteurs de réseaux de diffraction.
D’après nos calculs, il en faudrait au minimum 100 pour couvrir la totalité du territoire. N’ayant pas les budgets du CNES, nous en avons pourtant déployé 5 sur la moitié sud de la France. Nous invitons d’ailleurs les gens à faire de même si leurs moyens le leur permettent. Nous avons gratuitement mis à disposition les plans pour en construire, et ouvert un forum dédié aux échanges sur la conception et utilisation. Vous pourrez être conseillé et les orienté sur les choix techniques (voir ici).
Par ailleurs, Ufo-science a plusieurs cordes à son arc, et si en 2013 nous avions mis la MHD en stand-by, les déclarations récentes du Président Vladimir Poutine de la fédération de Russie, nous incitent à reprendre les expérimentations qui étaient en jachère depuis. Nous expliquerons dans un prochain article en quoi nos expériences étaient et sont en rapport avec ce discours. Nous tenterons par la même occasion expliquer comment la MHD pourrait être utilisée à des fins pacifiques dans les domaines civils.
Les applications MHD deviendront civiles sans nul doute, dans l’avenir, enfin nous l’espérons.
Montrant ainsi, qu’en plus du coté psychologique, comme l’explique Jacques Vallée, nous tiendrons compte de tous les possibles y compris donc, de l’aspect “vis écrou “, c’est-à-dire que l’ovni physique.
Écrivons notre futur, non guerrier si possible.
Le Président,
Xavier Lafond