Notre association montre ici comment sélectionner, prélever, conserver à -80 °C et transporter correctement les végétaux en vue de leur analyse biochimique en laboratoire, avec l’équipement adéquat.
Simulation de prélèvement d’échantillons végétaux suite à un atterrissage d’ovni.
Le professeur Michel Bounias, chercheur à l’INRA, a démontré en 1981 qu’un atterrissage d’ovni (affaire de Trans-en-Provence, voir cette page pour les détails) avait entraîné de profondes modifications biologiques dans les végétaux prélevés sur la trace. Ces modifications décroissent rapidement en s’éloignant du centre, témoin d’un phénomène radiatif. À cette époque, l’analyse avait pu être menée à bien car le gendarme chargé de l’enquête avait pensé à prélever les plantes avec leur support terreux humide, ce qui avait assuré une bonne conservation durant leur voyage jusqu’au laboratoire.
L’organisme officiel d’étude des ovnis, le GEPAN, préconisait de « conserver les échantillons au froid ». Hélas une seconde affaire similaire quelques années plus tard ne fut pas concluante (cas de l’Amarante) ceci parce que la gendarmerie, toujours chargée de ce type d’enquête, coupa les végétaux aux ciseaux, les enferma dans des sachets plastiques et les « conserva » dans le bac à légumes du réfrigérateur de la brigade. Or une température de -4 °C est très insuffisante pour stopper les processus enzymatiques, et les échantillons arrivèrent au laboratoire (pas celui du Pr Bounias !) dans un état de pourrissement avancé.
La gendarmerie n’est pas adaptée à ce type d’enquête. Seules des équipes spécialisées, couvrant tout le territoire, pourraient mener à bien cette mission et empêcher qu’un fiasco tel que celui du « cas de l’Amarante » ne se reproduise.
La vidéo ci-dessus comporte deux parties : 3 minutes explicatives sur ce sujet, suivies de 3 minutes de reportage sur le terrain.
Les fichiers sur la page Biochimie à la rubrique Recherches du site a également été mise à jour, avec un protocole et des formulaires de pré-enquête et de prélèvement revus.