Les premières expérimentations sur le banc MHD se sont avérées positives. Ce qui ressemble à un matériel de fortune, de faible technicité et d’un coût global inférieur à 3000 euros ne signifie nullement que les expériences menées sur ce banc soient d’un bas niveau scientifique.
Les gaz en basse pression sont de bons conducteurs de l’électricité. Par ailleurs les champs magnétiques nécessaire pour avoir des paramètres de Hall élevés restent modérés : de l’ordre de mille gauss, ce qui peut aisément être obtenu avec de simples aimants permanents.
Si on voulait rééditer les mêmes expériences à la pression atmosphériques il faudrait mettre en jeu des champs de plusieurs teslas, voire dizaines de teslas, créer l’ionisation par des micro-ondes en 3 gigahertz, etc. Les concepts seraient les mêmes, sauf que le coût de l’installation et de la mise en œuvre coûteraient mille fois plus cher.
Les expérimentations stoppées depuis plus de trois décennies (depuis 1975), vont pouvoir reprendre, certaines auront trait à l’instabilité de Vélikhov, d’autres à l’ionisation pariétale. Notre programme de recherche converge vers la mise en œuvre d’une maquette d’aérodyne discoïdal à induction, sans électrodes. A terme nous construirons une soufflerie hypersonique à rafale, en basse densité, toujours pour des facilités d’ionisation du gaz. Mais nous espérons bien, dans cette expérience finale, mettre en évidence l’annihilation des ondes de choc.
Dans un garage …
Ci-après des photos couleurs correspondant aux illustrations retenues pour l’article :